

Veirade #666
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Un poisson difficile
La veirade, appelée aussi sar à tête noire est un poisson côtier de la famille des sparidés. À l'image du sar et de la dorade, ses cousins, la veyrade (ou vérade) est un poisson difficile, aussi exigeant sur le choix des appâts que sur la discrétion des montages. Une prise de choix qui se mérite pour les pêcheurs. On recherche la vérade essentiellement à l'appât naturel, du bord ou en bateau, en pêche à la pierre, pêche de roche, pêche à soutenir, surfcasting, pêche à la calée, mais aussi en pêche au broumé et au Tenya Jig.
En bateau, la pêche à la pierre est la méthode la plus efficace et la plus régulière pour pêcher des veyrades.
Elles sont activement recherchées sur les mêmes postes que les dorades par 50 à 70 mètres de fond, en automne et en hiver. Particulièrement difficiles quant au choix des esches sur ces postes profonds, la veyrade ne résiste jamais aux effluves d'une moule entrouverte alors qu'elle boude régulièrement les vers du commerce. La vérade présente un comportement très similaire à celui de la dorade royale. Méfiante, craintive, et pas vraiment curieuse, la vérade apprécie les postes profonds et rentre beaucoup moins en terre que le sar par exemple.
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Habitudes - Comportement
La veirade un poisson qui vit profond pendant l'hiver, en désertant les petits fonds côtiers. À partir du réchauffement des eaux, au printemps, les vérades amorcent leur migration verticale, vers leurs tenues d'été moins profondes. Les plus beaux poissons demeurent au petit large et leurs incursions en plage ne sont pas très fréquentes : Ce sont surtout des veirades juvéniles que l'on observe sur le bord. À la différence du sar, la veirade n'apprécie guère le bouillon et se pique rarement à la roche sous l'écume pendant les coups de vent. Comme pour la dorade, l'agitation marine met la vérade en appétit, mais elle n'aime pas subir directement l'influence des vagues. Par contre, la veirade remonte volontiers en surface depuis des postes très profonds, ce qui est assez singulier pour un sparidé benthique. Ainsi, il n'est pas rare de voir sur des postes de 50 ou 60 mètres de profondeur, des veirades monter du fond pour venir titiller les sardines destinées aux bonites en pêche au broumé.