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Vous aussi, prenez des poissons record ! #219

A chaque sortie pêche, tous les pêcheurs ont le secret espoir de prendre un poisson hors norme qui constituera son record personnel. Cependant, certains ont pratiqué pendant des années sans jamais toucher ce type de spécimen. Pourtant, en appliquant quelques règles simples, il est possible d’optimiser ses chances de mettre au sec un tel poisson. Et si vous aussi, vous preniez des poissons record ?

Dernière mise à jour le 18 décembre 2018

Pêche pour poisson record

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Introduction

Que l’on soit pêcheur amateur ou confirmé, ces poissons trophées que l’on peut voir dans les photos des magazines ou sur internet nous font tous rêver. Nous ne parlons pas ici d’espèces exotiques capturées dans des milieux particulièrement riches mais bien de poissons pris en France. Bars (loups), dentis, pagres, dorades, sérioles, liches, thons, etc. : chacun d’entre nous voit chaque année des spécimens hors normes dont la taille et le poids nous semblent incroyables. Pourtant, même s’ils peuvent s’avérer difficiles à trouver, ces poissons existent bien et il est possible de les prendre !

Il est ainsi courant de voir des pêcheurs renommés enchainer les poissons record année après année alors que certains amateurs n’en ont pas pris un seul de leur vie. Il n’y a pourtant aucun rapport avec la fatalité et certaines explications simples peuvent l’expliquer :

Peche en bateau de poisson record

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Se remettre en question et toujours chercher à s’améliorer

Beaucoup de pêcheurs ne font que pratiquer la même technique sans jamais se remettre en question. Canne et moulinet identiques depuis des années, fil inchangé saison après saison, leurres ou appâts toujours semblables… Ils sont si nombreux à penser que ce qui a marché un jour fonctionnera toute leur vie ! Pourtant, se remettre en cause en pêche est essentiel ! Intervertir son bas de ligne pour pêcher plus fin en cours de cession, changer sa présentation, son montage. Modifier même de petits éléments peut changer tout le cours d’une pêche ! Ainsi, à l’appât, partez avec de nombreux montages.

Changez d’esches ou, si vous êtes plusieurs à bord, essayez chacun un appât différent pour voir celui qui fonctionne le mieux. N’hésitez pas à mettre un très gros appât sur un montage fort. Vous aurez un jour une surprise de taille ! Aux leurres, variez vos animations. Une technique ne donne rien ? Passez à une autre en essayant de trouver celle qui correspond aux conditions du jour. Mettre un bas de ligne plus long, prendre des leurres incitatifs plutôt qu’imitatifs pour déclencher l’agressivité des carnassiers. En cherchant à vous améliorer sans cesse, vous progresserez rapidement. En pêche, réfléchir et se remettre en question continuellement fait régulièrement la différence !

Scène de pêche en mer

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Changer de technique selon les conditions

Un pêcheur qui ne cesse de pratiquer la même technique tout le temps sous prétexte qu’on lui a montré qu’elle fonctionnait ou qu’il a pris un poisson ainsi ne peut espérer plus de résultats que ceux qu’il a enregistré l’année précédente ! Ca semble logique mais pourtant, combien de pratiquants pêchent toujours de la même façon sans jamais faire autrement ? Il existe un très grand nombre de techniques, chacune permettant de tirer son épingle du jeu lors de situations particulières.

Les spécialistes l’ont bien compris et c’est la raison pour laquelle ils possèdent généralement plusieurs ensembles afin de correspondre aux conditions rencontrées. Soyez polyvalent et adaptez vous à la situation du jour !

pêche du bateau

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Trouvez vos « hots spots »

Encore ici, de nombreux pêcheurs vont aller uniquement dans les zones qu’ils connaissent et pêchent depuis des années. Innovez ! Chaque sortie devrait être un prétexte pour explorer  d’autres zones. Même une simple différence de profondeur de quelques mètres peut s’avérer être le territoire d’un poisson géant. La moindre petite anfractuosité, une simple pierre, une cassure, un plateau isolé… Tout changement de relief devrait être prospecté. Allez où les autres ne vont pas et trouvez vos propres zones. Changez de profondeur en allant dans des fonds plus importants ou, à l’inverse, prospectez dans peu de fonds.  

Si un spot est connu, il est pêché par d’autres et vos chances de toucher du beau poisson diminuent d’autant ! Un spécimen est un prédateur pouvant avoir plusieurs dizaines d’années. Aller le chercher dans un secteur surpêché vous laisse bien peu de chances d’en capturer un ! Ceux qui ont le reflexe d’aller sur une zone où se trouvent d’autres bateau en pensant qu’il y a du poisson est stupide, d’autant que les autres ont certainement fait comme vous. Sans compter que vous vous installez sur un secteur avec une concurrence déjà en place ! A vous de trouver des spots qui ne seront alors qu’à vous seuls.

C’est en passant plusieurs heures par sortie à tenter de prospecter de nouveaux lieux que les spécialistes arrivent à trouver des zones vierges et donc des poissons records. Cela prend du temps mais vous y serez gagnant en fin de compte. Sortez des sentiers battus, ne suivez pas les autres et trouvez vos propres « hots spots » : une grande partie de la réussite par là !

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Lignes, appâts ou leurres : ne pas hésiter sur la taille !

Tous les pêcheurs, que ce soit à l’appât ou aux leurres ont été confronté à cette situation : avec l’absence de touche, nous avons tous tendance à diminuer la taille de l’esche ou du leurre pour espérer capturer du poisson. Cette logique peut être valable dans des conditions particulièrement calmes avec une eau très claire. A l’appât, descendre le diamètre du fil peut ainsi aider à avoir de plus nombreuses touches. Aux leurres, un jerkbait ou petit shad peut être utile pour toucher des prédateurs focalisés sur des alevins. Mais dans tous les cas, une ligne trop faible ne vous permettra pas de sortir un poisson record. Même si vous avez moins de prises, essayez quand même des leurres de grande taille. Vous aurez moins de prises mais celles-ci seront plus belles !

A l’appât du bord,  en complément de vos ensembles montés finement, n’hésitez donc pas à mettre une canne forte (ex : 40 à 60 / 100)  avec une grosse esche (calamar, seiche, poisson mort entier) sur de beaux hameçons (3/0 à 6/0). Ca paiera un jour ou l’autre ! Au vif, les preneurs de records n’hésitent pas à mettre de très gros calamars (ex : plus de 40 cm de tube) ou encore des vifs dépassant le kilo (sévereaux, maquereaux, etc.). Encore ici, un denti, une sériole ou un maigre de bonne taille n’en feront qu’une bouchée ! N’hésitez pas alors sur le diamètre de la ligne et prévoyez un minimum une tresse de 50 lb pour affronter ces poissons puissants. Aux leurres, n’ayez pas peur d’utiliser des shads dépassant les 15 cm.

Pour un bar de quelques kg possédant une mâchoire grosse comme le poing, c’est un amuse-gueule gobé en une fois ! Certains vont même jusqu’à des leurres dépassant les 18/20 cm et des ensembles de 25/30 lb pour sélectionner les plus beaux bars : et ça marche ! Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à utiliser des ensembles conséquents pour affronter de beaux poissons. Comme dit le vieil adage : « A gros appât, gros poisson ». Comme quoi,  même pour les pêches modernes, les vieux dictons sont toujours valables !

La perséverance est capitale pour la pêche aux poissons records

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La persévérance

C’est certainement le point le plus important si vous souhaitez pêcher un spécimen ! Combien abandonnent trop vite en se disant qu’il n’y a plus de poissons. Quelques heures et ils rangent leurs cannes. Pourtant, sur les mêmes secteurs, d’autres enregistrent des résultats parfois spectaculaires ! Quelle en est la raison ? La logique est simple : plus vous passez de temps au bord de l’eau et plus vos chances de croiser un poisson trophée augmente. Une personne qui sort plusieurs fois par semaine et qui y reste une journée entière aura toujours plus de résultats qu’une personne ne sortant que 3 heures par semaine.

C’est logique ! Aucun rapport avec le talent ou la fatalité. Ce sont bien souvent les gens qui se trouvent le plus sur l’eau qui obtiennent les meilleurs résultats ! C’est évident mais combien s’avouent vaincus trop vite ! Les spécimens étant évidemment moins nombreux que les petits poissons, leurs prises sont bien sur plus exceptionnelles. Pêcher toute une journée avec un ensemble lourd peut donc être frustrant car les touches sont beaucoup plus rares. Il faudra ainsi s’armer de patience et être assez persévérant pour ne jamais vous décourager.

Et au bout du compte, vous verrez que vous aussi vous finirez par capturer un de ces poissons de rêve qui comptera comme un record personnel, ou même encore un record de France !

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Le matériel : privilégiez la qualité

La différence entre un poisson record et la casse tient à bien peu de choses. Economiser sur le matériel n’est pas une bonne idée ! Niveau accessoires, privilégiez la qualité à tous prix. Emerillons, hameçons, agrafes, etc. sont autant de facteurs de faiblesses sur une ligne. Manquer le poisson de votre vie à cause d’un émerillon d’origine douteuse qui casse ou un hameçon premier prix qui s’ouvre à de quoi faire rager.

Optez pour des marques reconnues ayant fait leur preuve  (Decoy, Owner, Gamakatsu, etc). Il en est de même pour la ligne. Oubliez les nylons ou les fluorocarbones premiers prix dont bien souvent diamètres et résistances sont faux. De grandes marques comme Asso, YGK, WFT, Seaguar, Ande,  etc. vous garantiront une ligne de qualité. Il en est de même pour la tresse. Daiwa, YGK, WFT, Varivas, Sunline vous garantiront une résistance réelle face aux combats puissants de poissons record. Cannes et moulinets font également la différence. Privilégiez les ensembles de qualité qui ne vous lâcheront pas en plein combat.

L’investissement sera plus conséquent mais vous vous y retrouverez en termes de prises sur la durée. Qu’un moulinet ou qu’une canne cassent sur un beau poisson : quoi de plus rageant ?

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