Où et quand pêcher la veirade à soutenir ? #41
Les vérades du petit large évoluent successivement sur des postes de nature très différentes selon les moments ou les saisons.
Dernière mise à jour le 1 septembre 2011
1
Les postes à prospecter pour la vérade à soutenir
Ainsi, l'on pourra croiser de belles compagnies de vérades sur des fonds rocheux à la découpe accidentée comme sur des zones sableuses au relief beaucoup plus régulier. Les zones sableuses sont à privilégier pour pêcher la vérade à soutenir, en dérive comme au mouillage, puisqu'il s'agit de pêcher en maniant ses appâts du bout du scion. Les risques d'accrochage y sont relativement restreints ce qui permet de peigner beaucoup de terrain sans perte de temps ni de matériel. Cette approche se révèle particulièrement productive en automne et en hiver sur les gravières du petit large de 45 à 75 mètres de profondeur. Il s'agit en général secteurs bien connus par les pêcheurs de la zone car l’on y croise tout autant des pageots que des blanquettes (dorades royales de 600 gr à 1 kg). La proximité d'épaves, de bancs de roches, de coquillages et la présence de cassures de relief dans les parages de la zone de pêche sont autant d'éléments à cibler sur la carte marine de votre secteur de navigation pour sélectionner des bons postes à vérades
2
Quand pêcher la vérade à soutenir ?
La pêche de la vérade en bateau se pratique spécifiquement en automne et en hiver à la même époque que la pêche à la pierre. Les sparidés, veyrades, dorades et pageots, sont recherchés à partir du mois d'octobre et jusqu'à fin janvier sur des fonds sableux de 50 à 70 mètres de profondeur. C'est à cette époque que les poissons se regroupent en profondeur en forte concentration ce qui induit une concurrence alimentaire exacerbée qui facilite la pêche. En ciblant bien la zone de pêche, il est possible de réaliser de superbes tableaux avec des scores de 15 ou 20 poissons par pêcheur. On pourra également pêcher des veyrades au printemps et en été, mais selon d'autres techniques plus productives à cette époque, à savoir la pêche au broumé et la pêche à la moule (pierre version "light" ou moule emboîtée) sur les éboulis des petits fonds rocheux de la bordure littorale (fonds de 10 à 30 mètres).