Pêche à soutenir #19
Technique des plus populaires parmi les plaisanciers pêcheurs, la pêche à soutenir est pratiquée quasiment toute l’année sur les petits fonds côtiers de Méditerranée. Pêche de la soupe et des pageots aux montages plombés ou pêche à la pierre des sparidés les plus difficiles, le dénominateur commun des différentes variantes de pêche à soutenir, c’est la buscle, cette fameuse pointe de canne hyper sensible, en fibre de verre ou en carbone, qui se révèle souvent indispensable pour pêcher en toute discrétion des dorades et des vérades.
Dernière mise à jour le 19 décembre 2018
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Une buscle sinon rien
Issues directement de la pêche à la palangrotte, les différentes techniques de pêches à soutenir se pratiquent en général le plus finement possible, à la fois pour le plaisir des sensations, en pêche de roche notamment où les poissons ne sont pas toujours très gros mais, également dans un souci d’efficacité pour toutes les pêches de poissons difficiles. Dans tous les cas, la canne à buscle s’est largement imposée au point de devenir un standard obligé de la pêche en bateau en Méditerranée.
Voici une excellente canne à buscle ! La Pescanautic K1 est très polyvalente pour les pêches en mer aux appâts naturels mais également pour les pêches feeder et method feeder en eau douce. Unique en son genre, elle ouvre des possibilités très diverses avec tous les avantages d'une canne carbonne haut de gamme (légèreté, finesse, équilibre).
Canne Pescanautic K-One Original
Canne Colmic Araton Pro
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Montage plombé : soupe et pageot
La pêche à soutenir des poissons de roche depuis un bateau fonctionne sur le même principe que la pêche à la palangrotte. On pourra la pratiquer aussi bien en dérive qu’au mouillage (en amorçant par exemple). Au lieu de pêcher à la main avec un gros fil à l’ancienne, on en utilise un très fin (26/100 maximum) monté sur une canne à buscle de 1m80 à 2m70 en moyenne utilisée en association avec un moulinet de petite taille avec une large bobine et une vitesse de récupération d’environ 1m au tour de manivelle. Les montages et les appâts sont identiques à ceux que l’on utilise pour pêcher à la palangrotte : une plombée terminale qui sert à présenter deux ou trois petits brasseaux juste au-dessus du fond.
Pour pêcher les pageots on utilise le même matériel, mais le montage diffère. On pêchera plutôt avec un montage coulissant (plomb olive ou coulisseau) présentant un seul bas de ligne, un traînant de 1m20 minimum en 20 ou 22/100 monté sur un hameçon renversé très piquant en taille 4 ou 6. Comme appâts, le ver américain et la moule décortiquée font des merveilles sur les pageots. S’il est possible d’attraper quelques dorades royales et veirades en pêchant au montage coulissant, on les attrapera en plus grand nombre en pêchant à la pierre.
Bas de ligne NAPA palangrotte avec trainard
Bas de ligne NAPA Daurade
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La pêche à la pierre
Cette forme de pêche très particulière a été remise au goût du jour depuis l’apparition sur le marché des fameuses cannes à buscle. En Méditerranée c’est la technique reine pour piquer des dorades royales et bien souvent la seule capable faire la différence sur les pêches de beaux sparidés. C’est une pêche à la moule emboîtée qui se pratique sans plomb au niveau du montage et cette fois-ci nécessairement au mouillage. L’hameçon, monté directement sur le corps de ligne en 22 ou 24/100, est dissimulé dans les chairs de la moule tricotées délicatement et c’est une pierre, accrochée à la moule par un élastique, qui va faire plonger l’ensemble jusqu’au fond. On choisira des pierres aux contours réguliers de 7 ou 8 centimètres de côté pour un poids de 150 ou 200 grammes. Une fois que la pierre est posée sur le fond, on prend contact en douceur de manière à ce que la buscle entre en action.
La pêche s’effectue si possible canne en main et l’on veillera à la maintenir toujours en tension car à la différence d’une pêche classique ou le poisson tend la canne en tirant sur la ligne au moment de la touche c’est exactement le contraire qui se produit lorsqu’on pêche à la pierre. Le poisson, en aspirant la chair de la moule désolidarise l’hameçon de la pierre. Il se crée alors un mou dans la ligne désormais libre de tout mouvement. Au lieu de plier en direction du poisson, la buscle au contraire se détend et remonte en position droite. C’est à partir de ce moment qu’il convient de ferrer. C’est un peu déroutant au départ, mais le tour de main est vite attrapé. Les grosses dorades, ça en a toujours motivé plus d’un…
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