Une Sériole au Fireball

D’autres races de poissons #186

Bien que le Fireball soit parfaitement adapté aux dentis  ou au pagre, il est également parfait pour rechercher d’autres espèces de poissons. Voici une liste non exhaustive des carnassiers que vous pourrez pêcher ainsi que les techniques à utiliser.

Dernière mise à jour le 1 janvier 2015

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Sériole :

Ce puissant pélagique pouvant atteindre les 60 kg est un des plus puissants combattants que vous pourrez pêcher avec la technique du Fireball. Il arrive parfois qu’elle puisse être capturée prés du fond néanmoins sachez vous aurez plus de chance d’en toucher en pleine eau. Elle raffole des calamars mais des poissons tels que les sévereaux ou des maquereaux seront d’excellents vifs. N’hésitez pas sur la taille des poissons utilisés car les beaux spécimens n’hésitent pas à monter sur des vifs de plus de 40 cm !

La sériole vit souvent en banc et pourra ainsi être repéré au sondeur par des échos nettement détachés du fond. Ces derniers pourront être néanmoins confondus avec ceux de thons rouges. Au Fireball, elle pourra aussi bien être pêchée canne en main qu’à la traîne. L’animation consistera à exploiter toutes les couches d’eau du fond jusqu’à mi-eau en faisant remonter votre montage progressivement avec des tirées douces et souples. La touche est généralement violente mais le combat se déroule la plupart du temps en pleine eau.

Sur les plus beaux spécimens, une canne de plus de 50 lb sera indispensable étant donnée la puissance de ce poisson. 

Ce type de petite sériole devra etre systématiquement relâchée

2

Chapon : 

Bien qu’il soit illusoire de vouloir cibler uniquement ce poisson, sachez qu’il existe des pierres à chapons où leur population est plus importante qu’ailleurs. Possédant une chair très fine, il est considéré à juste titre comme un des meilleurs poissons de Méditerranée, d’où son nom. Pouvant dépasser les 4/5 kg, ce glouton possède une très large gueule et peut attaquer des vifs démesurés par rapport à sa taille.

Néanmoins, un appât de taille réduite comme un serran ou un petit calamar lui conviendront mieux. Sa pêche au Fireball sera identique à celle du denti, sachant qu’ils vivent souvent sur les mêmes  types de pierres. L’essentiel sera alors de présenter au plus prés de sa cache le vif car il n’attaque que sur de courtes distances. C’est un piètre combattant mais c’est toujours un plaisir de le sortir de l’eau car sa magnifique livrée est différente d’un individu à l’autre. Celle-ci va du rouge brique à l’orange avec de superbes nuances. 

Bruno avec un chapon.

3

Les pélamides ont souvent tendance à se jeter en premier sur vos leurres

Pélamide :

Tout comme la sériole, la pélamide est un pélagique qui vit en pleine eau. Vivant la plupart du temps en banc, elle pourra être repérée au sondeur par ses chasses sous marines visibles par de larges arcs. Ne dépassant que rarement les 10 kg (2 à 5 kg en moyenne), il conviendra de lui présenter de petits vifs adaptés à sa gueule. 10 à 12 cm seront parfaits, bien que les plus beaux sujets pourront être touchés sur des poissons dépassant les 20 cm. Les poissons le plus adaptés seront généralement le severeau, le mulet ou encore le maquereau, bien qu’elle puisse mordre sur un calamar. La sardine vivante ou morte reste aussi un grand classique. Elle pourra aussi bien être recherchée canne en main qu’en traînant. L’avantage de la traine est de couvrir de grandes zones en quête de poissons actifs.  Cette pêche au Fireball ne nécessite pas une canne trop forte (16 / 20 lb) étant donné le poids maximum de ce poisson. Nous vous conseillons quand même de vous munir d’un ensemble 30/40 lb car il est toujours possible de tomber sur un adversaire plus puissant évoluant lui aussi en pleine eau (ex : sériole.)

4

Congre :

Par rapport aux leurres, l’avantage du Fireball est de pouvoir toucher du congre. Il peut atteindre les 3 mètres pour plus 40 de kg, mais les sa taille moyenne va de 1,5 à 2 m. C’est un combattant pugnace qui vaut le coup de ligne! Cherchant systématiquement à rejoindre son trou, il faudra le brider dés le départ. Si celui-ci le rejoint, il sera quasiment impossible de l’en extraire et vous serez contraint de casser votre ligne. Une tresse de 50 lb ne sera pas de trop sur les beaux sujets! Des avançons très robustes seront de même nécessaires. Le congre adore les épaves et toutes les zones rocheuses riches en caches comme les éboulis rocheux, les têtes de roches, etc. Tous les types de vifs peuvent convenir mais encore ici, le calamar sera un must. Il en est de même pour la sardine dont il raffole. Il est à noter que l’utilisation de poulpes est possible. Lorsque vos vifs sont morts dans le vivier, n’hésitez pas à rechercher le congre avec : il mordra tout autant et ce sera une bonne solution pour optimiser vos pêches. D’une piètre valeur gustative, ce poisson sera généralement relâché. 

Attention : Danger !

Méfiez vous car le congre possède mâchoire très puissante et il n’hésitera pas à vous mordre. Il en est de même pour les murènes qui n’hésiteront pas à attaquer votre vif. Cette dernière a des dents acérées capable de trancher des doigts. Elles sont de même infestées de bactéries et peuvent provoquer une infection. Ces deux espèces sont dangereuses pour le pêcheur. Beaucoup de pêcheurs les décrochent hors du bateau tant le risque des les monter à bord est important. Nous vous conseillons vivement d’en faire autant.

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Joli loup pris avec un hameçon texan wide gap

Bar (loup) :

Le bar est un prédateur pouvant atteindre 13/14 kg pour plus d’un mètre de long. Au Fireball, il sera surtout recherché dans des fonds de 10 à 30 mètres relativement prés des cotes. Il apprécie les têtes de roches ou les tombants face aux courants. Il n’est pas rare d’en croiser sur des plateaux mais ces derniers sont généralement des zones de passage. Touts les types de vifs peuvent convenir, aussi bien les céphalopodes que les poissons. Il faudra néanmoins que ceux-ci aient une taille allant de 10 à 15 cm. Les mulets et les sévereaux seront excellents comme appâts. Il est aussi possible d’armer votre montage avec des lancons (équilles). Pour ces poissons filiformes, n’hésitez pas à prendre des sujets atteignant 30 à 40 cm : les bars les gobent tout aussi facilement et son pour eux de véritables friandises ! Vivant généralement en banc, il n’est pas rare en pêchant au Fireball de faire des doublés ou des triplés sur le même bateau. 

6

Pagre d'1,5 kg!

Dorades grises (tanudes), sars et autres sparidés

La plupart des sparidés apprécient les calamars. Malheureusement ! On peut estimer que leur pêche spécifique n’est pas le but premier quand on pratique au Fireball. Loin de là ! C’est souvent en ayant des touches inferrables et en voyant que les tentacules de votre calamar ont été grignotées que vous constaterez leur présence. Rien de pire que d’avoir son céphalopode si difficilement pêché rendu pratiquement inutilisable à cause de ces poissons ! Pourtant, une astuce simple permet de capturer ces poissons pouvant atteindre plusieurs kilos. Les tentacules étant les premières attaquées, il suffit de rajouter à votre armement d’origine des empiles constituées de nylon (30 à 40/100) et munies de petits hameçons simples ou triples. Plantées dans les tentacules, elles permettront la prise de ces sparidés. Même si cette prise n’est pas une fin en soi avec la technique du Fireball, elle permet tout au moins d’avoir une forme de revanche sur cet importun qui n’était pas spécifiquement recherché !

AVIS TOP FISHING : 

Les sparidés sont donc généralement des parasites lorsqu’on pratique la technique du Fireball. Certains quittent même les secteurs où ils sont trop présents pour préserver leurs vifs et les dédier à des poissons plus nobles comme le denti, le pagre, etc. Ce que nous conseillons également de faire ! Des pêches spécifiques (à la pierre, palangrotte, etc.) conviendront beaucoup mieux à ces sparidés. Gâcher un calamar vivant parfois difficile à se procurer et qui aurait pu vous rapporter un poisson trophée serait dommage.

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Maigre :

Bien présent en Atlantique il est plus rare en Méditerranée. Ce poisson peut mesurer communément jusqu’à 1,40 m pour un poids de plus de 50 kg. Sachez néanmoins que le plus gros spécimen capturé à ce jour faisait 2,30 m. Bien qu’il puisse vivre jusqu’à 200 m de fond, on le retrouvera surtout entre 15 et 50 m de fond. Revenant aux beaux jours, on le rencontre dans le même environnement que le bar comme par exemple sur les têtes de roches, les tombants, les épaves, etc. Il existe d’ailleurs des zones spécifiques où on peut les retrouver années après années. 
Nous vous recommandons particulièrement les petits calamars et les seiches dont il est extrêmement friand ! Néanmoins, mulets, sévereaux et même sardines (mortes ou vivantes) pourront être utilisés. Même si les sujets peuvent atteindre de grande taille, l’appât n’a pas besoin d’être trop gros. 12 à 20 cm semble une bonne moyenne. Sa pêche au Fireball pourra s’effectuer aussi bien à la verticale qu’a la traîne. 

8

Combat avec un espadon

Espadon :

Le poids moyen de capture de ce pélagique relativement rare dans nos eaux tourne en moyenne autour de 25 / 30 kg mais il est possible de toucher des spécimens pouvant atteindre 50 à 90 kg. Son alimentation étant constituée à 70 % de calamars, privilégiez donc cet appât : c’est un aimant à Espadon ! Vivant, il n’en sera que plus attractif mais vous pourrez aussi l’utiliser mort. Un vif (sévereau, maquereau, etc.) pourra aussi fonctionner mais soyez certain que le céphalopode est votre meilleur allié pour rechercher cet espèce !
Ce prédateur est un poisson qui peut vivre à de très grandes profondeurs. Il convient donc de le rechercher dans des zones ayant de grands fonds (100 m et plus). Les TOP SEA 300 g seront alors privilégiés. C’est surtout un chasseur nocturne et sa traque de nuit sera privilégiée. Il peut évoluer alors dans toutes les couches d’eau. Sa pêche consistera donc à se laisser dériver en animant son Fireball dans toutes les couches d’eau.  Rajouter un bâtonnet lumineux ou une lampe de fond sur la ligne ou dans le calamar lui offrira une attractivité supplémentaire. Avec une telle animation et à ces profondeurs, d’autres prédateurs comme le sabre et même le marlin pourront être capturés.
Son activité diurne étant limitée, les prises de jour seront donc beaucoup plus rares. Il pourra être néanmoins touché à des profondeurs de 80/100 m en pleine journée. L’animation de votre Fireball sera cette fois ci plus proche du fond avec une amplitude d’une dizaine de mètres. Il ne sera alors pas rare de toucher des gros congres, des requins ou des mérous cerniers vivant dans les mêmes profondeurs. 

9

Pêche d'un Barracuda en Méditerranée

Barracuda :

Le barracuda est présent en Méditerranée, et plus particulièrement dans le sud-est. Bien qu’il puisse atteindre dans nos eaux plus de 160 cm pour des poids supérieurs à 10 kg, sa taille moyenne de capture est généralement de 60 cm à 1 m. Des cannes de 20 lb suffiront donc amplement. Ce pélagique vit la plupart du temps en bancs importants et compacts et il est possible de le rencontrer jusqu’à plus de 100 m de fond. En pleine mer, il sera surtout pêché au Fireball dans les courants autour des remontées dans des profondeurs de plus de 10 m. C’est pourtant prés des cotes que vous aurez le plus de chances d’en toucher régulièrement. Il se rapproche en effet du rivage dés la tombée du jour pour chasser. Le crépuscule, la nuit et l’aube seront donc les meilleurs moments pour le pêcher. 
Son régime alimentaire est surtout piscivore (66 % de poissons) mais sachez qu’il ne rechigne pas à chasser des céphalopodes. Une étude a montré que 80 % des poissons consommés par le barracuda était des sévereaux. Privilégiez donc cette espèce comme vif pour votre Fireball ! Faute de ce poisson, vous pourrez néanmoins utiliser mulets, bogues, calamars, etc.
Les meilleures zones à prospecter seront les abords des ouvrages portuaires, à proximité des cotes rocheuses, etc. A la verticale, privilégiez les fonds de moins de 10 m. Le TOP SEA 55 g sera alors parfait. Une excellente technique consiste également à trainer un Fireball le long des digues rocheuses. Son poids dépendra de la taille du vif et de la profondeur à laquelle vous pêchez. Mais dans tous les cas, privilégiez un avançon en acier munis de triples (ex : Avançons grands fonds XL ou XXL) car il possède une redoutable dentition ! 

10

Le Maquereau est un excellent vif

Liche :

Pouvant atteindre les 2 mètres pour plus de 50 kg, la liche est un pélagique qui se rapproche des cotes aux beaux jours. Bien que faisant son apparition dés le printemps, c’est surtout durant l’été et jusqu’à l’automne que vous aurez le plus de chance d’en croiser. Très présentes en estuaires, le long des digues, etc. elles apprécient de chasser dans quelques mètres d’eau. A la verticale, sa pêche au Fireball se fera donc dans moins de 10 m d’eau. Il sera également possible de la pêcher à la traîne à une vitesse d’environ 2 à 3 nœuds avec un Fireball TOP SEA de 55 g. Ayant un régime piscivore, elle sera surtout recherchée avec du mulet qu’elle adore. Sévereaux, maquereaux et autres poissons fusiforme pourront être utilisés tout comme d’ailleurs des céphalopodes, mais rien ne vaut un mulet bien vivant pour sa pêche spécifique. Au niveau de la taille, n’hésitez pas car la liche a une large gueule : le vif sera donc choisi entre 20 et 40 cm, voire même plus. Et comme vous le savez, à gros appâts, gros poisson ! La liche a pour habitude de faire de grands départs dés qu’elle se sent prise. Elle n’a pourtant pas beaucoup d’endurance et se combat bien en pleine eau après plusieurs rushs. 

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Magnifique sabre touché avec un slow jig Caprice Evergreen !

Sabre :

Le sabre peut atteindre plus de 2 m pour environ 5 kg. Vivant en pleine eau dans de grandes profondeurs, il faudra le pêcher dans des fonds dépassant les 80 / 100 m en plein jour. Aux crépuscules ou la nuit, il sera possible de le toucher moins profondément car il se rapproche des cotes. Le Fireball TOP SEA sera ainsi parfait grâce à ses grammages importants (200 / 300 g). Il est à noter qu’il sera nécessaire d’utiliser des avançons grands fond en acier car sa mâchoire est très coupante. Ce poisson sera recherché prés des falaises rocheuses et des canyons sous marins rejoignant des profondeurs encore plus importantes. Avec la nécessité de pêcher profondément, les vifs utilisés devront supporter les descentes et remontées profondes. Nous vous conseillons ainsi l’utilisation de sévereaux, de maquereaux voire de sardines mortes. Les calamars sont également de bons appâts qui sont indifférents à la décompression. L’action de pêche consistera à remonter votre montage du fond jusqu’à mi eau avec des tirées pour animer le vif puis de le laisser retomber pour recommencer une remontée et ainsi de suite. Avec la dérive de votre bateau, vous couvrirez ainsi beaucoup de terrain et toutes les couches d’eau. 

ASTUCE TOP FISHING :

Le sabre est maladroit dans son attaque. N’hésitez pas à armer votre vif avec plusieurs avançons en acier munis de triples (ex : Avançons grands fonds XL ou XXL) si vous le recherchez spécifiquement. Vous constaterez qu’il est même ainsi possible de faire des doublés sur le même vif !

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Autres espèces :

Mérou Cernier

Contrairement au mérou brun qui est une espèce protégée, le cernier peut très bien être pêché à la canne. Pouvant atteindre 2 m pour 100 kg, il est présent aussi bien en Atlantique qu’en Méditerranée. Vivant des fonds de plus de 100 mètres, le Fireball TOP SEA 300 gr sera parfait pour traquer cette espèce. Les meilleurs appâts seront encore ici le severeau, le maquereau, le calamar. Il est aussi possible d’utiliser de la sardine. A la touche, très lourde, il convient de brider le poisson avant qu’il ne retourne à trou, comme pour le congre. 

D’autres espèces peuvent encore être touchées de manière plus anecdotique grâce au Fireball TOP SEA : 

  • Saint Pierre
  • Raie
  • Requin (bleu, renard, mako, etc.)
  • Merlan
  • Morue
  • Mostelle
  • Etc.

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